Notre première vie par définition l’enfance et l’adolescence, au moins 🙂
Effectivement pour moi, c’était le cas. Je suis née dans une famille aimante et des parents très présents. On m’a ouvert à la musique dès 5 ans, j’ai pu faire toutes les activités extra-scolaire que je souhaitais.
Cela s’est un peu compliqué à l’école. On en parle aujourd’hui beaucoup: le harcèlement.
Le mot apparait très dur aujourd’hui où nous pouvons entendre aux informations des jeunes ados voir enfant qui se donne la mort après avoir été harcelé.
Il y a 25 ans, cela existait déjà. J’étais une petite fille qui souhaitait être parfaite aux yeux des personnes qui m’entouraient. J’ai été prise en grippe par un garçon à l’école.
Cela est allée jusqu’au poignet cassé lors de bousculade de ce garçon… Une institutrice qui fait du zèle en organisant une session en classe de « videz votre sac sur elle et on en parle plus » et vous avez le cocktail parfait d’une enfant renfermée sur elle-même à l’école.
Mes parents me changent d’établissement mais je retrouve bien sûr le garçon au collège… rebelotte. Je changerai d’établissement sous l’impulsion de mes parents quelques semaines après être arrivée dans cet établissement.
Le problème est ici double: un système éducatif défaillant pour protéger les enfants, voir violent, et une enfant qui garde tout pour elle pour ne pas « décevoir » ses parents.
Une bonne base pour n’espérer que la fin de cette période avec le bac. J’étais d’ailleurs tellement arrêtée sur cette fin qu’une fois bachelière, je ne savais pas du tout quoi faire de ma vie.
Pendant 2 ans, je vais papillonner entre fac d’anglais, prépa psychomotricien pour enfin trouver une voie (une voie pas moi voie car celle-ci est multiple), l’école de commerce via un BTS.
Je rentre dans le moule.